Reprise d’un temps de louange et d’adoration

Grâce au nouvel horaire de couvre-feu, nous pouvons reprendre notre temps d’adoration et de louange les mardis après la messe dans l’église St Louis. (18h45-19h30).

Comme nous avons pu le lire dans un des commentaires du matin, la tristesse, le découragement, c’est l’ombre de la mort qui vient troubler la vie. Y demeurer, c’est faire le jeu des forces de la mort, des forces du mal. La louange au contraire est un vrai chemin de vie et de joie pour celles et ceux qui s’y engagent. N’hésitons pas à prendre ces 3/4 d’heure chaque semaine. Ça changera notre vie !

 

 

 

Les fraternités de Rochefort expérimente l’Esprit Saint

Sans l’Esprit Saint Dieu est lointain, 

Le Christ appartient au passé, l’Evangile est lettre morte, l’Eglise est une simple organisation, l’autorité est un pouvoir, la mission une propagande, le culte un archaïsme et la conduite morale une conduite d’esclave.”

Patriarche œcuménique de Constantinople : Athénagoras

A qui Dieu donne-t-il l’ Esprit Saint ?

Dieu partage l’Esprit Saint, de toute éternité, avec Jésus, son Fils. C’est parce qu’il est rempli de l’Esprit Saint que Jésus peut parler et agir au nom de Dieu. Mais Jésus n’a jamais voulu garder pour lui ce don merveilleux : il a promis de le transmettre à ses disciples . Pour nous, chrétiens, l’Esprit Saint est à l’œuvre depuis le baptême et nous le recevons en plénitude à la confirmation ; il nous fait entrer dans une relation intime avec Dieu ; il nous accompagne tout au long de notre vie.

Mais Dieu ne s’impose jamais : son Esprit nous influence vers le bien, sans  jamais décider à notre place. Sous son influence, nous sommes « bien inspirés » et devenons capables de vouloir faire le bien.

Comment l’Esprit Saint nous libère-t-il ?

L’Esprit de Dieu nous incite à essayer d’aimer comme Dieu aime. Il nous pousse à faire des choix d’amour, de paix, de tolérance, tout ce qui rend le monde plus humain et plus fraternel.

L’Esprit Saint nous change intérieurement, il met en nous un « air de famille » avec Dieu, nous devenons les enfants d’un même Père. Saint Paul écrit que l’Esprit nous pousse à dire « Père » à Dieu. Nous n’avons plus peur de Dieu, nous comprenons qu’il est « Notre Père » comme Jésus l’a dit.

« Voici les fruits de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Ga 5, 22-23)

 

Comment recevons-nous l’ Esprit Saint ?

Jésus a promis d’envoyer l’Esprit Saint aux croyants. Cette promesse s’est réalisée le jour de la Pentecôte quand ses apôtres on reçu l’Esprit ; qui leur a donné le courage d’annoncer la résurrection de Jésus à Jérusalem, puis dans tout l’empire romain. L’Esprit a fait grandir l’Eglise, qui,  à son tour, a offert et offre toujours  l’Esprit Saint au monde entier,  par la mission les sacrements du baptême et de la confirmation.

Est-ce que l’Esprit Saint est réservé aux chrétiens ?

« L’Esprit souffle où il veut », a expliqué un jour Jésus : une parole, une lecture, une rencontre, tout lui  est bon pour se transmettre même aux non-chrétiens. L’Esprit de Dieu n’est pas la propriété des chrétiens ou de l’Eglise, c’est l’Eglise qui, sous l’inspiration de l’Esprit Saint évangélise le monde.

Institution du ministère laïc de catéchiste

« Le ministère de Catéchiste dans l’Église est très ancien » fait observer le pape François dès le début de sa lettre apostolique – sous forme de motu proprio –  établissant le « ministère » des catéchistes, « Antiquum ministerium », qui a été présentée au Vatican, mardi 11 mai 2021.

Le texte a été présenté par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, et par Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, délégué à la catéchèse du même dicastère.

Les catéchistes  catholiques sont plus de trois millions dans le monde. Pour Mgr Fisichella c’est « une armée réelle… qui porte la transmission de la foi chaque jour ».

Mgr Fisichella explique, dans son échange libre avec la presse, après sa présentation, que le ministère de catéchiste est entendu, une fois discerné comme « vocation », comme un « ministère stable », qui dure toute la vie, « un service rendu à la communauté chrétienne ». Ainsi, tous ceux qui font la catéchèse dans les paroisses ne sont pas forcément appelés à recevoir un tel « ministère ».

Après un pas fait par l’Eglise pour « valoriser la figure du catéchiste », par la publication du « Directoire sur la catéchèse », l’Eglise fait un pas de plus, « en ce moment historique », pour « donner davantage d’identité aux catéchistes ».

Cette lettre apostolique représente, fait-il remarquer, le fruit non seulement de nombreux textes des papes – notamment de saint Paul VI – mais aussi de 5 ans de consultations des conférences épiscopales et d’experts.

Le rite pour l’institution des catéchistes par les évêques est actuellement en préparation à la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

Mgr Fischella a souligné la distinction entre le ministère, laïc, des catéchistes et le ministère, laïc aussi, des acolytes et des lecteurs, tournés vers la liturgie: le ministère de catéchiste n’est pas « une responsabilité liturgique », mais une « vocation » spécifique qu’il faut « respecter »..

Et pour éviter une « cléricalisation » il est important, précise-t-il, que d’abord l’évêque « établisse les formes par lesquelles on arrive à la reconnaissance de la vocation de catéchiste »: « c’est une vraie vocation laïque ».

Il fait observer que si « l’évêque est le premier catéchiste et que les prêtres avec lui sont habilités à la catéchèse, il y a en même temps des laïcs appelés par l’évêque et les prêtres à rendre un service à la communauté, selon leur vocation baptismale, séculière », « au service de l’évêque, du diocèse ».

Ainsi, le catéchiste ne peut pas « suppléer » au sacerdoce ministériel, fait encore observer Mgr Fisichella, qui invite à comprendre le rôle des catéchistes « à l’intérieur de la théologie des ministères ».

Les observateurs à Rome font remarquer qu’en établissant ce « ministère », le pape François, qui a en haute estime le travail des catéchistes, pourra encadrer davantage leur formation, dans les différents continents et les différentes cultures. Pour une catéchèse qui ne soit pas seulement une transmission de notions, mais une formation d’abord spirituelle qui lie la transmission de la foi à une expérience de l’amour de Dieu.

Rappelons que dès 2013, dans le cadre de l’Année de la foi, les catéchistes avaient été mis à l’honneur au Vatican.

Quelque 1 600 d’entre eux, représentants des Commissions épiscopales pour l’évangélisation et la catéchèse de 50 pays et de tous les continents, avaient rencontré le pape le 27 septembre.

En 2018, dans un message vidéo au deuxième congrès international, le pape avait décrit le catéchiste comme « au service de la Parole de Dieu ».

Il a souhaité déjà un « vrai ministère », afin que la vocation de catéchiste « prenne de plus en plus une forme de service qui se réalise dans la communauté chrétienne » et qu’elle soit « reconnue comme un vrai et authentique ministère de l’Église, dont nous avons particulièrement besoin ».

« La catéchèse n’est pas une leçon, avait aussi affirmé le pape François, la catéchèse c’est communiquer une expérience et le témoignage d’une foi qui enflamme les cœurs, qui introduit le désir de rencontrer le Christ. »

Il avait en même temps mis les catéchistes en garde contre « la tentation de bouleverser l’ordre dans lequel l’Église a toujours annoncé et présenté le « kérygme », et qui se reflète aussi dans la structure même du Catéchisme » : « On ne peut pas, par exemple, mettre la loi, même la loi morale, avant la proclamation tangible de l’amour et de la miséricorde de Dieu… De même qu’on ne peut prétendre imposer une vérité de foi en faisant abstraction de l’appel à la liberté que cela implique. »

Le pape faisait observer que la catéchèse doit « faire saisir et vivre la présence du Christ qui agit et opère notre salut, en nous permettant d’expérimenter dès maintenant la beauté de la vie de communion avec le mystère de Dieu Père, Fils et Esprit Saint ».

 

Cliquer ICI pour lire, enregistrer ou imprimer l’intégral de LA LETTRE APOSTOLIQUE SOUS LA FORME DE MOTU PROPRIO 

 

 

Servants d’autel : La relève

Vous avez sans doute remarqué que nous avons la joie d’accueillir de nouveaux servants d’autel depuis quelques mois. C’est une grâce !

Ils se retrouveront pour une deuxième rencontre de formation le samedi 8 mai à 10h à l’église Notre-Dame. Un laïc a déjà accepté d’accompagner ces jeunes avec le père Mickaël.

 Nous envisageons d’harmoniser les aubes, aussi nous aurions besoin : 

  • De quelques couturières pour confectionner ces aubes.
  • Une maman serait la bienvenue pour étoffer (c’est le cas de le dire), l’équipe.

Merci d’avance pour votre dévouement !

 

La paroisse de Rochefort en route vers l’avenir

Dimanche 25 avril  de 10h à 10h45 dans l’église Notre Dame plus de  70 paroissiens sont venus à l’appel du père Le Nezet afin de participer à   l’assemblée paroissiale, au cours de laquelle furent présentées les décisions économiques et patrimoniales prises dans une perspective missionnaire.

  1. Introduction à l’assemblée du père Mickaël Le Nezet

Depuis trois ans maintenant nous vous proposons des temps d’assemblées paroissiales pour vous associer de plus près à la vie de la paroisse, à travers des réflexions sur les temps liturgiques, sur des questions d’ordre pastoral (catéchèse, Alpha, l’Accueil…) et aujourd’hui une présentation des questions économiques et immobilières qui concernent notre paroisse.

Je voudrais déjà vous dire ma joie comme curé. Joie de voir une paroisse de plus en plus fraternelle, unie, joyeuse. Joie de voir de nouvelles personnes rejoindre notre paroisse et apporter un regard neuf, des énergies nouvelles. Joie de voir de nombreux bénévoles donner de leur temps et de leurs compétences. Joie de sentir que la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité rejoint les cœurs et les transforme. Nous pouvons rendre grâce à Dieu pour ce qu’il nous permet de vivre sur notre paroisse même dans ces temps plus difficiles. Mais je veux remercier aussi chacun personnellement et vous dire mon attachement à notre communauté paroissiale et ma joie de la servir.

C’est l’occasion pour moi de remercier particulièrement ceux qui m’accompagnent dans cette mission :

le Père Pierre, le Père Eric, les diacres Henry, Remy, Arnaud, David mais aussi les membres de l’Equipe Pastorale, Mmes Davy Martine, Virginie Richard, Estelle Hartenberger et MM.  Jean Baptiste Martin, Pascal d’Erceville, les membres du Conseil des responsables et les membres du Conseil des affaires économiques (MM. Christian Poupeau, Pascal Georgeon, Pascal D’Erceville, Gérard Gimenez , plus Mme Maryse Lamy et prochainement se rajoutant au conseil, Mme Delphine Bolou).

Les questions matérielles, économiques et financières sont un élément important de la vie d’une paroisse.

Le curé, aidé d’un Conseil économique, est chargé d’administrer les biens de la paroisse. Il le fait avec le souci que ces biens soient toujours au service de la mission, pour le bien des personnes, pour le soin des âmes et dans une perspective missionnaire. Il me paraissait donc important de vous informer de ces questions, de vous présenter la situation comptable de l’exercice 2020 et les perspectives que nous avons envisagées.

2. Exposé par M. Gérard Gimenez trésorier, en charge du patrimoine, de la présentation comptable du Résultat 2020 cliquer ICI

 

3. Présentation des perspectives économiques et patrimoniales par le père Mickaël Le Nezet

Suite aux recommandations des différents Conseils il a été décidé :

De concentrer les activités de la paroisse au sein d’un pôle pastoral situé 65 bis rue Voltaire regroupant :

◦ Un presbytère pouvant loger correctement l’ensemble des prêtres de la paroisse,

◦ Une maison pouvant accueillir une communauté religieuse. (Projet ajourné pour retrouver une situation financière stable avant d’accueillir cette communauté.)

◦ Mise aux normes des salles dédiées aux activités paroissiales avec possibilité de leur mise en location.

◦ Création de garages locatifs ou de box pouvant apporter un revenu mensuel à la paroisse. (Encore en réflexion)

◦ Conservation d’ un pôle d’accueil et administratif derrière l’église St Louis, rue Pierre Loti.

L’ensemble de ces travaux a été évalué à près de 500 K€ (500 000 €)

Pour ce faire, nous avons pris la décision :

  • De déplacer l’administration de la paroisse dans les locaux annexes de l’église Saint Louis.
  • De vendre les presbytères de Saint Louis et Saint Paul.
  • La vente de ces biens permettra de financer les travaux nécessaires. (Une promesse d’achat a déjà été signée pour le presbytère St Paul- Des évaluations ont été faites pour le presbytère St Louis)

L’ensemble des ventes pourrait rapporter 480 K€

C’est un chantier important et lourd pour notre paroisse mais nécessaire, pour ne pas dire urgent.

Les trois presbytères et les salles dont nous disposons sont dans un état de vétusté qui aujourd’hui nous coûte de l’argent. (Fuites d’eau, problèmes d’isolation, de chauffage, problèmes de toiture). Nous ne pouvons pas conserver ces trois bâtiments sur trois lieux différents. Cela n’est plus cohérent. Malgré les efforts entrepris depuis des années (réduction des charges de fonctionnement, réduction du personnel salarié), malgré la générosité toujours importante de nombreux paroissiens que je tiens à remercier du fond du cœur, nous devons aujourd’hui penser à l’avenir en permettant à la paroisse de disposer des moyens indispensables pour qu’elle poursuive sa mission.

Lorsque cette transformation sera terminée nous aurons donc moins de charges liées aux bâtiments, des maisons entièrement rénovées, mieux isolées, mieux agencées et mieux équipées qui permettront aussi une baisse du coût de l’entretien. Nous pourrons disposer, si nous créons des garages ou des box, ou si nous louons les salles paroissiales, de loyers mensuels en dehors des quêtes et des dons assurant une entrée régulière pouvant contribuer au coût de fonctionnement d’une ou des deux maisons.

Je crois que c’est de notre responsabilité, paroisse de Rochefort de ne pas laisser à nos successeurs le poids de cette charge. Je suis confiant parce que je suis entouré d’une équipe compétente et motivée en la personne des membres du Conseil économique que je veux ici remercier en votre nom. Je remercie particulièrement Maryse Lamy, trésorière de notre paroisse pour son investissement d’une grande qualité et sa disponibilité, Gérard Gimenez, comptable et responsable des questions matérielles, pour ses compétences et le temps qu’il consacre à sa charge, et M.  Jean Pierre Gadenne pour le suivi des dossiers concernant les prochains travaux. Et enfin,  je vous remercie, chers paroissiens, pour votre confiance, votre soutien et votre grande générosité qui me touche toujours autant.

Au mois de septembre, l’église St Louis sera ouverte. Nous pourrons admirer les travaux qui ont été réalisés grâce à la municipalité et aux services compétents. Pour compléter les efforts des collectivités territoriales, il est envisagé par la paroisse d’acheter des bancs, plus adaptés au nouveau chauffage (parquet chauffant) pour remplacer les chaises actuelles.

Un dossier est aussi à l’étude en ce qui concerne la réfection de l’orgue.

C’est un travail magnifique qui ne manquera pas de faire revenir de nombreux visiteurs mais nous aurons aussi la joie d’y célébrer à nouveau la messe, chaque dimanche matin, à 11h. La présence du secrétariat, du bureau du curé, du Catholic’s Pub dans un même lieu en fera un espace missionnaire prometteur. Et cela est encore un signe d’encouragement et d’espérance.

 

 

Le dimanche 12 septembre, Mgr Colomb viendra présider la messe de rentrée à St Louis et inaugurer cette nouvelle étape missionnaire de notre paroisse au cours de laquelle seront aussi installés les nouveaux membres de l’Equipe Pastorale. Je nous encourage à prier Saint Joseph pour qu’il nous accompagne dans cette nouvelle étape.

Père Mickaël Le Nézet, curé

Pour  télécharger ou imprimer  ce texte cliquez ici

Nous avons clos cette assemblée par une prière à St Joseph :

  • Ô glorieux saint Joseph, chef de la sainte famille de Nazareth, si zélé à pourvoir à tous ses besoins, étends sur la paroisse de Rochefort ta tendre sollicitude et prends sous ta conduite toutes les affaires spirituelles et temporelles qui la concernent, et fais que leur issue soit pour la gloire de Dieu et le salut de nos âmes. Amen.

 

Nouveau à Rochefort : la quête avec mon smartphone.

Je n’ai pas de monnaie sur moi… Je télécharge : appli-laquete.fr  sur mon téléphone portable (c’est gratuit).

Voici le mode d’emploi pour la quête monétique avec mon  smartphone par Play store ou avec mon iPhone par app Store :      

         1 – Pour télécharger  gratuitement  l’application, cliquer sur installation, puis patienter quelques minutes. Une fois installée,  l’application s’ouvre 

        2 – Il faut alors entrer dans le formulaire vos coordonnées, choisir un mot de passe, puis VALIDER.

       3 – Identifiez votre carte bancaire. ( Soyez tranquille,  tout est sécurisé.)

       4 – Puis, choisissez votre église dans l’onglet « mes églises » :

                  Rochefort :   – Saint Louis – Notre-Dame – Saint Paul

         5 – Enfin  il vous reste à choisir le montant souhaité : 2€, 5€, 10€ et “libre” (au choix)  et vous pressez le bouton : « Je donne ».

C’est terminé !

Cette application vous permet de donner à la quête, en toute sécurité, quand vous le désirez : pendant la  messe, pendant une célébration ou au dehors. (messe vue à la télévision).

Voici un tutoriel d’explication :

 

Assemblée paroissiale Dimanche 25 avril

Chères paroissiennes et chers paroissiens, nous vous invitons à une Assemblée paroissiale le dimanche 25 avril 2021 de 10h00 à 10h45 à l’église Notre Dame.

Nous vous présenterons le bilan comptable 2020 et le projet immobilier qui vient d’être validé par le diocèse.

 

Comme annoncé la semaine dernière, la paroisse travaille depuis plus d’un an à une restructuration de son immobilier pour équilibrer ses finances, sans oublier la  perspective missionnaire.

Chemin de croix tous les vendredis de carême

La paroisse de Rochefort vous propose 

  • Vendredi 2 avril : – Vendredi Saint  : – la Passion du Seigneur à 12h15 église St Paul : –  Chemin de Croix à 15h00 église Notre Dame

Le chemin de croix est la méditation de la passion du Christ

Suivre le chemin de croix est une dévotion catholique qui permet de revivre la passion de Jésus et  de méditer la signification de cet évènement.

En considérant les souffrances du Christ on découvre son amour pour nous. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimés jusqu’au bout.

Lors de ce cheminement nous pouvons réfléchir à nos propres croix. “Celui qui veut marcher derrière moi, qu’il  renonce à lui même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive”, nous a dit Jésus.

Certains mystiques, comme saint François d’Assise qui a reçu les stigmates, Angèle de Foligno, ou encore Catherine Emmerich, ont vécu d’une manière très intense la passion de Jésus.

Le chemin de croix ne fait pas partie de la liturgie de l’Église, mais c’est une dévotion recommandée par les papes.

En parcourant les 14  stations du chemin de croix,  le corps est associé à la méditation. Celle ci est aidée  par les représentations (peintures ou monuments) des différentes stations.

La  récitation de prières fait partie du chemin de croix.

Les 14 stations traditionnelles du Chemin de croix, ( plus, éventuellement, la 15ème)

    • 1ère station : Jésus est condamné à mort
    • 2ème station : Jésus est chargé de sa croi
    • 3ème station : Jésus tombe sous le bois de la croix
    • 4ème station : Jésus rencontre sa Mère
    • 5ème station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
    • 6ème station : Véronique essuie la face de Jésus
    • 7ème station : Jésus tombe pour la seconde fois
    • 8ème station : Jésus console les filles de Jérusalem
    • 9ème station : Jésus tombe pour la 3e fois
    • 10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
    • 11ème station : Jésus est attaché à la croix
    • 12ème station : Jésus meurt sur la croix
    • 13ème station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère
    • 14ème station : Jésus est mis dans le sépulcre
    • 15ème station : avec Marie, foi en la résurrection

Certains pays ont  ajouté la résurrection en  quinzième station  et, en 2000, Jean-Paul II a donné son accord.

Réflexion sur le sacrement de miséricorde

Pour la fête de saint Joseph,  vendredi 19 mars, des temps forts ont été proposés par le père Mickaël Le Nezet, pour permettre aux paroissiens d’être en communion les uns avec les autres,  chez eux.

Ont été proposés:

À 20h30, un film  en E-cinéma  de François Lespes : “Je rentrerai au ciel en dansant”, retraçant l’histoire d’un couple martyr du Rwanda. 

Puis le samedi 20 mars vers 9h 30, Il y a eu un enseignement sur le sacrement de miséricorde par le Père Eric NDIKUBWAYO.

LE SACREMENT DE LA MISÉRICORDE

Introduction

A force d’usage régulier des mots sacrement et miséricorde on peut facilement se dire qu’on en sait tout. Ce qui n’est peut-être pas faux ! Mais la répétition rafraîchit la mémoire ; c’est la raison pour laquelle je vous propose de commencer par le sens que révèlent ces deux mots-clés de cet enseignement. En effet, le sacrement veut dire signe visible et efficace¹.

Quant à la miséricorde, il est l’amour viscéral, dit le pape François. Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon². Cet enseignement est structuré sur deux parties :

La Miséricorde divine et la miséricorde humaine !

  • La Miséricorde divine

L’amour viscéral de la Sainte Trinité se manifeste de deux manières, tout d’abord par le don de la vie de Jésus et par la confession (le pardon) 

  • Jésus, sacrement suprême de la miséricorde divine.

         Dans l’évangile selon Saint Jean, Jésus nous en dit beaucoup sur cette miséricorde divine : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3, 13). Ainsi Jésus, en tant que Fils unique de Dieu est désormais l’amour rendu visible et tangible dans toute sa vie.

Sa personne n’est rien d’autre qu’amour, un amour qui se donne gratuitement. Il est l’expression de l’amour viscéral de Dieu pour chacun de nous. Qui dit viscéral dit entrailles, dit également la partie la plus intime et vitale d’un être vivant. Il est comme le deuxième cerveau ! Voir Dieu accepter de se séparer d’une partie importante de lui-même ou de sa famille trinitaire, cela confirme ce que dit la prophétie d’Isaïe qui s’adresse à chacun de nous :

« Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » Is 43, 4 ; la vie de tout être humain compte beaucoup pour Dieu.  Cette miséricorde divine se manifeste également, pour Jésus, par l’acceptation de la mission qui lui a été confiée. Jésus a accepté d’assumer la mission de représenter l’amour Trinitaire. Dieu Le Père est l’initiateur du projet du salut des hommes. Jésus en est réalisateur et l’Esprit Saint joue le rôle d’accompagnateur sur la périlleuse route du don de soi pour la vie des Hommes. Jésus est l’ultime et parfaite révélation de l’Amour de Dieu pour nous !

  • La confession, sacrement de la miséricorde divine.

Dieu nous a confié Jésus, son trésor, mais de par la fragilité de notre humanité ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile, dit saint Paul, (2 Co 4, 7). Le péché porte atteinte à la relation établie entre Dieu et l’Homme.

Mais comme Dieu ne se lasse pas de pardonner (Is 55, 7) il nous tend toujours sa main dans le sacrement de la réconciliation et du pardon : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt.1, 28). Non seulement le péché nous sépare de Dieu mais aussi pour notre conscience, il est une charge lourde à porter, car il est aussi capable de nous éloigner de notre entourage.

Par le biais de l’Eglise la miséricorde divine nous est proposée comme une main tendue pour nous aider à nous relever et à réparer ce qui est interrompu.

Au sujet du rôle de l’Eglise, dans le livre intitulé « Le nom de Dieu est miséricorde », le journaliste Tornielli pose la question au pape François : Pourquoi est-il important de se confesser ? «Devant un prêtre » et voici la réponse du pape :

C’est Jésus qui dit à ses Apôtres : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés seront pardonnés »  (Jn 20, 19-23). Ainsi les apôtres et leurs successeurs- les évêques et les prêtres, leurs collaborateurs deviennent des instruments de la miséricorde divine³.

 Par le sacrement de la réconciliation et du pardon, « Dieu nous pardonne », dit le cardinal Ricard, Il ne nous enferme pas dans notre passé, dans notre péché. Il nous redit son amour et nous ouvre à nouveau un avenir » (4). Malheureusement, comme on peut le constater, malgré tout l’amour et le pardon que Dieu propose à l’homme, le sacrement de réconciliation et du pardon n’attirent pas les foules, il est même le sacrement le plus délaissé !! Est-ce pour dire que les chrétiens de notre génération sont parfaits et n’ont pas besoin du pardon de Dieu ? Je ne pense pas, il me semble qu’il y a ceux qui peuvent parfois se dire qu’il n’est pas nécessaire de se confesser devant un prêtre car on peut bien présenter à Dieu ses péchés sans l’aide d’un intermédiaire. Et d’ailleurs, à ce sujet, le même journaliste a bien voulu savoir ce qu’en pense le pape François et il lui répondit en ces termes :

Même s’il est vrai que le Seigneur pardonne à ceux qui implorent individuellement son pardon ! Pour chacun en tant qu’être social, il est important de se confesser devant un prêtre car (5) :

Les prêtres agissent in persona christi, en la personne de Jésus, c’est très beau ! Et cela prend une signification profonde, parce que nous sommes des êtres sociaux. Si tu n’es pas capable de parler de tes erreurs avec ton frère, tu peux être sûr que tu seras incapable d’en parler, même avec Dieu, et tu finis par te confesser devant ton miroir, devant toi-même. Se confesser devant un prêtre, est une façon d’être concret et authentique : C’est se mettre face à la réalité en regardant une autre personne, et non soi-même reflété dans un miroir….L’église est appelée à dispenser la miséricorde (6).

 Et alors, pourquoi décidons-nous de nous refuser ce cadeau du ciel ? Je vous invite, comme le Fils prodigue qui rentre chez son père (Lc 15, 11-32), quand la nécessité et l’opportunité se présente, de ne pas hésiter à profiter du don de la miséricorde de Dieu dans le sacrement de la confession. Déjà l’opportunité se présentera dans quelles minutes, profitons-en !

  • La miséricorde humaine

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Lc 6, 36). Voici la recommandation de Jésus pour chacun de nous qui avons choisi de le suivre. Par le don de sa vie, il nous a témoigné son amour et il nous a ouvert les portes du salut. A notre tour, il nous invite à imiter l’amour viscéral du Père qui a accepté de nous donner son fils unique. Cela est possible soit par les œuvres de miséricorde corporelle soit par les œuvres de miséricorde spirituelle.

  • Œuvre de miséricorde corporelle

 Dans la bulle d’indiction du jubilé extraordinaire de la miséricorde, le pape François nous en donne 7 : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts (7).

En regardant de près, je me suis dit que notre communauté paroissiale est sur le bon chemin. Car à travers le lien qui est entretenu avec le Secours catholique, les affamés ne sont pas délaissés. Ils peuvent avoir un petit déjeuner complet trois fois par semaine, c’est déjà quelque chose ! Ils peuvent avoir une aide pour s’acheter des vêtements. Les étrangers y trouvent également un bon espace d’accueil. Une équipe du SEM est toujours disponible pour que les personnes âgées ou malades ne se sentent pas seules.

L’aumônerie de la prison de Rochefort ne cesse également d’entourer les détenus de l’amour fraternel, sans oublier un service des obsèques pour l’accompagnement des familles endeuillées Bref, communautairement, nous pouvons nous féliciter.

Cependant, il est aussi important que chacun, à son niveau, cherche à apporter sa contribution ; car ceux qui ont besoin d’aide sont toujours nombreux. Déjà hier, un paroissien m’a téléphoné pour me parler d’un sortant de prison qui dort dehors dans le froid ; qui a besoin d’aide.

  • Œuvre de miséricorde spirituelle.

Dans la même bulle d’indiction du jubilé extraordinaire de la miséricorde, le pape François nous donne également 7 œuvres de miséricorde spirituelle : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts8. Contrairement aux œuvres de miséricorde corporelle, les œuvres de miséricorde spirituelle constituent un don de soi sans l’intermédiaire de moyens matériels de quelque sorte que ce soit. Comme Jésus s’est donné, nous sommes appelés à nous donner pour nos frères sœurs en humanité. C’est un chantier important à mener communautairement et individuellement.

Par le don de sa vie, Jésus nous a lavé des souillures du péché et par la confession il nous couvre de sa miséricorde. Nous sommes appelés à aimer comme lui ; en cas d’offense, à pardonner non pas sept fois mais soixante-dix fois sept fois (Mt 18, 22). Ainsi la réitération du pardon fera naître en nous l’amour viscéral semblable à celui de la Sainte Trinité qui ne cesse de nous aimer malgré notre fragilité pécheresse !

Père Eric NDIKUBWAYO, Vicaire de la paroisse de Rochefort.

 

(1) Cf. L’encyclopédie catholique pour tous, Théo, Fayard, p 582, Paris, 1992

(2)http://www.vatican.va/content/francesco/fr/bulls/documents/papafrancesco_bolla_20150411_misericordiae-vultus.html

(3) Cf. Andrea TORNIELLI, dans Pape François, le nom de Dieu est miséricorde, libreria, Editrice Vaticana, p 43, Citta del Vaticano, 2016

(4) https://bordeaux.catholique.fr/diocese/mgr-ricard/catecheses/misericordieux-comme-le-pere

(5) Cf. Andrea TORNIELLI, Idem, P 45

(6) Idem, P 44

Pour télécharger ou imprimer le texte du père Eric cliquer ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) revient à Rochefort

Une nouvelle proposition pour les enfants et jeunes de 6 à 18 ans va être lancée sur la paroisse de Rochefort à partir de Septembre 2021.

> Le MEJ, c’est quoi ?

Le Mouvement Eucharistique des Jeunes est un mouvement d’éducation humaine et spirituelle qui s’adresse aux enfants et aux jeunes de 7 à 18 ans qui désirent vivre à la manière de Jésus.

Le MEJ les aide à construire une relation d’amitié avec Jésus, en puisant ses fondements dans une spiritualité ignatienne.

Le MEJ aide chaque jeune à faire le lien entre sa vie et sa foi, à découvrir les trésors spirituels pour les faire fructifier et en témoigner.

A vocation apostolique, le mouvement ouvre les jeunes au monde afin d’être au service de leurs frères. Chaque enfant développe une sensibilité différente : protection de la planète, des plus pauvres et démunis, des plus fragiles… On s’engage seul ou en équipe pour faire l’expérience de la rencontre de l’autre, dans le Christ.

> Comment ça fonctionne ?

Le Mouvement Eucharistique des Jeunes se vit au sein de petites équipes de 6 à 10 jeunes.

Un thème d’année constitue le fil rouge de ces rencontres. Encadrés par des responsables d’équipe, les MEJistes peuvent s’exprimer en toute liberté sur les sujets qui leur tiennent à cœur ou tout simplement des sujets dans l’actualité du monde ou de l’Eglise.

Les réunions d’équipe auront lieu le samedi matin de 10h à 12h tous les 15 jours pour les plus jeunes. Pour les lycéens, possibilité d’adapter des réunions en fonction de l’agenda des jeunes.

Ils vont apprendre à mettre du sens dans tout ce qu’ils font : les jeux, la prière, les rencontres… La notion d’équipe est très importante : grâce à elle, les MEJistes apprennent à faire confiance et à s’ouvrir aux autres. Cela leur servira toute leur vie !

Qui dit MEJ dit créativité ! Sessions musique, mises en scènes déjantées, ateliers de peinture ou encore olympiades de sport… Le responsable d’équipe s’adapte aux talents (parfois cachés !) des jeunes de son équipe. Sans se prendre au sérieux, les jeunes découvrent leurs capacités au fur et à mesure de l’année et peuvent grandir à travers des activités variées.

Le MEJ  propose également des camps l’été qui permettent aux enfants de faire de belles rencontres, de créer, de partager…

> Vous voulez en savoir plus ?

Contacter Adélaïde OSTERMANN au 06.60.51.11.59 ou ao2ostermann@gmail.com

Le site du Mej : https://www.mej.fr/

Accueil chaleureux le dimanche

Service d’accueil le dimanche

« Accueillez-vous donc les uns les autres comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu » (Romains 15, 7)

À l’entrée de  l’église Saint Louis, des personnes accueillent les fidèles qui viennent  assister le dimanche à la messe de 11h00.

Vous êtes intéressé (e)s pour ce service d’accueil ? Merci  de vous faire connaître auprès de Martine Guérin (tél. 06.82. 65.75.03).

 

Quelques recommandations pour assurer le service d’accueil.

Pour info : En raison des mesures sanitaires, il n’y a pas d’accueil pour les enfants.

Des écharpes colorées et des badges seront à votre disposition. Vous les trouverez  dans la sacristie. Merci de penser à les remettre (pliées ) ainsi que les badges, à la fin de votre service.  

IMPORTANT !  Les masques sont obligatoires pour entrer dans l’église ainsi que la pose de  gel hydroalcoolique sur les mains.

AVANT L’ACCUEIL
  • Arriver environ  20 à 25 mn avant la messe.
  • Prendre le temps de lire les annonces de la semaine (pour renseigner les personnes accueillies)
  • Prendre un temps de  prière avec  l’équipe d’accueil dans la sacristie, avant le service, est possible. Pour cela, vous trouverez dans la boîte aux écharpes, 2 prières (chacune en 3 exemplaires)
  • Mettre l’écharpe colorée et le badge “bienvenue”.
  • Avoir un crayon ainsi que 3 ou 4 cartes de “Bienvenue” (disponibles dans un carton à la sacristie) pour les offrir aux personnes qui souhaiteraient nous laisser leurs coordonnées, ou aimeraient demander quelque chose :  une intention de messe, un sacrement, une rencontre avec un prêtre, etc.) Une réponse leur sera envoyée par e-mail .

Conserver précieusement ces cartes une fois complétées pour les remettre au secrétariat paroissial.

Ne pas déposer ces cartes sur les tables, ces cartes sont éditées pour être données de la main à la main. 

  • Distribuer la feuille de chants et souhaiter une « bonne célébration »..
  • Distribuer la feuille d’infos paroissiales aux personnes n’ayant pas internet.
A LA FIN DE LA MESSE

Rester un peu dans l’église pour répondre aux personnes désirant une information complémentaire.

Pourquoi recevoir les fidèles à la porte de l’église

Un « bonjour », un sourire de bienvenue.

En tant que chrétiens, nous sommes heureux d’être au service de nos frères et de pouvoir les aider du mieux que nous pouvons.

Par exemple en plaçant les personnes âgées dans l’église comme les mères ayant des poussettes et des enfants.

Notre désir, c’est que chaque participant à la messe ait reçu un « bonjour », un sourire de bienvenue , ou « comment ça va ? » pour que personne ne se sente ignoré.